20 Septembre 2017
11 prises | Compte rendu de sortie sur un secteur que je pratique très peu, en présence d'un vent froid incessant qui a fait tourner la sortie à l'épreuve de force. Quelques poissons convenables malgré tout.
Ma précédente sortie remonte à près de 10 jours et le résultat médiocre de celle-ci ne m'a pas donné envie de retourner sur mon secteur habituel (de La Grande Motte à Carnon).
Jean-Marie a lui aussi essuyé quelques échecs sur les mêmes plages et s'est donc déplacé sur son secteur d'hiver (les Aresquiers). Les comptes rendus encourageants de ses dernières sorties parviennent à me convaincre de le suivre sur ce secteur que je pratique peu. Nous nous donnons rendez-vous à 16h dans le but de démarrer la pêche vers 17h30.
Les conditions climatiques ne sont pas idéales pour ce soir. Un petit vent du nord, initialement prévu à 20km/h souffle plus que prévu. En jetant un petit coup d'œil à la météo, je remarque que les prévisions ont changé. Le vent est maintenant annoncé toute la soirée entre 30 et 40km/h.
La plage de galet est particulièrement difficile à pratiquer avec des supports de cannes de type piquet. Je n'avais pas anticipé ce problème.
J'ai posé mes cannes sur la maigre partie de sable de la plage. Les piques ne sont pas profondément plantées car la couche de galet n'est pas loin.
La première heure de pêche se passe dans problème, si l'on omet l'absence des poissons.
19h30 : L'eau se mets à monter et mes cannes, insuffisamment ancrées dans le sol, tombent les unes après les autres. Je suis obligé de déplacer mon installation plus haut sur les galets (un calvaire).
Les cannes sont maintenant à l'abri de l'eau mais elles sont également beaucoup plus exposées au vent. Il m'est impossible de voir la moindre touche dans ces conditions !
Pour contourner le problème, je couche les cannes sur les piques et place mes écureuils pour détecter les touches. La sensibilité est loin d'être optimale mais je n'ai pas d'autre solution pour limiter l'emprise du vent sur mon installation.
20h15 : L'écureuil de ma première canne monte d'un coup sec. Au ferrage je sens que le poisson est petit. Comme il s'agit d'une lignes à perles flottantes avec des dures comme appâts, je pense immédiatement qu'il s'agit d'un chinchard. Perdu, c'est une petite bogue de 18cm que je relâche immédiatement.
Je change mes appâts et relance la ligne. Au moment même où je pose la canne sur le support, je remarque que l'écureuil de la canne d'à coté est en train de dégringoler. Il s'agit d'une ligne au ver de sable avec des mini perles flottantes. Je pense tout de suite à une touche de marbré mais c'est finalement une seconde bogue de 23cm.
20h45 : L'écureuil de ma 3ème canne décolle. Cette ligne est montée au couteau et j'ai bon espoir qu'il s'agisse d'une dorade. Au ferrage je sens immédiatement les coups de tête caractéristiques de la dorade mais celle-ci n'est pas grosse.
La petite dorade de 23cm est piquée au bord de la gueule et repart sans encombre.
Cela fait plus de 3h que nous pêchons et mes premières prises ne sont pas très encourageantes. Jean-Marie s'en sort un peu mieux avec deux marbrés et une dorade.
21h25 : Touche sur la canne au couteau et le poisson se bat déjà un peu plus que le précédent. En bord de plage la dorade se bat comme une diablesse, je ne veux pas la perdre alors je prends mon temps. Je gagne le combat et constate avec stupeur qu'elle ne mesure que 32cm. Ce n'est pas énorme mais le combat a été plaisant. Je décide de la garder.
La prise de cette dorade me redonne un peu espoir car le vent froid érode sérieusement ma motivation depuis le début de la soirée, d'autant plus qu'il vient de tourner à l'ouest et nous arrive de coté.
Jean-Marie a pris deux marbrés de plus, preuve qu'il y a un peu de poisson sur le coup mais pour l'instant il semble éviter mes lignes. Je pense les rapprocher car je les ai lancées à plus de 140m avec l'aide des rafales de vent que j'avais alors dans le dos. Jean-Marie pêche plus près que moi.
22h10 : Ca y est, la ligne au ver de sable marque une belle touche et un marbré de 29cm est au bout. Celui-ci est bien piqué au coin des lèvres.
Rapprocher ma ligne semble avoir été la bonne stratégie.
22h35 : La canne au couteau marque la touche. Je ferre et entame un beau combat qui malheureusement s'interrompt brusquement au moment de passer le banc de sable. Le poisson s'est décroché, dommage.
Je n'ai pas le temps de réarmer ma ligne au couteau que ma première canne marque la touche à son tour. Je sens rapidement qu'il s'agit d'un petit poisson, sans doute encore une bogue ou un chinchard. La dernière canne en place marque elle aussi la touche alors que je suis en train de remonter la précédente. La ligne est posée au ver de sable et il s'agit certainement d'un second marbré. Je fais le choix d'abandonner la canne que j'ai en main pour tenter ma chance sur la dernière canne.
Bingo, le poisson est bel et bien un marbré. Il mesure 27cm et je décide de le garder.
Au bout de la canne laissée à l'abandon je trouve une bogue de 22cm.
23h15 : Belle touche au ver de sable, je remonte une seconde dorade de 32cm. Par la suite je rate deux grosses touches.
23h45 : Je remonte une dorade de 29cm prise à la demi-dure sur perle flottante.
0h15 : Un dernier marbré de 27.5cm est venu prendre un ver de sable. Comme l'activité est irrégulière et que le vent m'épuise, je décide de ranger la ligne.
0h30 : Je capture une dernière bogue de 22cm à la demi-dure. En remontant la ligne au couteau je trouve l'appât dévoré.
Les poissons sont sur le coup mais les conditions climatiques rendent la pêche difficile et le manque de régularité des touches finissent de me décourager. Je plie le matériel et rejoins la voiture peu après 1h.
11 poissons enregistrés dont 8 conservés.