17 Septembre 2017
Mis à jour le 02/05/2024.
Voici un article un peu spécial qui compile toutes les questions reçues depuis l'ouverture du blog afin de partager mes réponses avec le plus grand nombre.
Au fil du temps, mon style de pêche a légèrement évolué et mes appâts de prédilection ont changé. D'une part je me suis pris de passion pour la pêche du marbré à longue distance et d'autre part le prix exorbitant de certains appâts (comme le ver américain) ou la difficulté à en récolter d'autres (comme les couteaux) ont un peu bouleversé mon classement.
Le ver de sable reste de loin mon appât de prédilection au point que je ne sors pas pêcher si je n'en trouve pas. J'accompagne toujours ma sélection d'un appât plus gros comme du bibi ou du couteau, voire les deux. Le mouron est aussi un appât que j'apprécie car il est relativement économique. Enfin la demi-dure est un appât que je réserve à la pêche du mulet.
Voici le classement des appâts que j'utilise le plus actuellement.
Le plus souvent | Régulièrement | Rarement | Très rarement |
---|---|---|---|
Le ver de sable Le couteau Le bibi |
La demi-dure Le mouron La coque rouge |
Le ver de chalut Les crabes Le ver américain |
La dure La crevette La piade |
J'ai pour habitude de couper les gros couteaux en deux, d'un coté le pied et de l'autre le mou (tripes et parties molles) que je ficelle sur une aiguille de gros diamètre (1.5mm). Fait intéressant, je constate souvent un nombre plus élevé de touches sur le mou que sur le pied du couteau. Ne jetez donc surtout pas le mou, c'est la meilleure partie de l'appât !
Je conseille particulièrement le petit crabe de sable (crabe blanc, étrille élégante) qui donne de très bons résultats.
Viennent ensuite le crabe rose et l'étrille d’eau froide qui sont aussi très efficaces mais que l'on a du mal à conserver.
Le crabe vert reste une valeur sûre quoi qu'il arrive mais je le classe quand même après les trois autres.
Si vous éclatez les crabes au lancer alors c'est sûrement parce que vous réalisez un lancer est puissant dans le but d'atteindre une grande distance. Le crabe n'est pas un appât que je recommande pour la longue distance : il vole mal et peut éclater.
Pour contourner le problème vous pouvez ficeler la carapace du crabe au fil élastique. Ceci permettra à l'appât de mieux résister à la pression du lancer.
J'ai déjà réalisé quelques tentatives avec des murex mais je n'ai jamais eu la moindre touche, donc j'ai totalement abandonné cet appât, peut-être à tort.
D'après ce que j'ai pu lire sur les réseaux sociaux, le turbo méditerranéen (astrée rugueuse) est un appât populaire dans le Var chez les pêcheurs qui cherchent à sélectionner les belles dorades.
C'est une astuce que m'a donné mon ami Seb. Les émerillons doubles ou triples semblent davantage limiter l'emmêlement des empiles que les rollings simples.
Néanmoins, il est nécessaire que ceux-ci soient de bonne qualité. Il m'est arrivé de réaliser des montages avec des rollings triples bas de gamme qui m'ont causé beaucoup de problèmes (pourtant vendus très chers par une grande marque française...).
Je n'ai pas constaté de différence notable d'efficacité entre les rollings doubles et les rollings triples lorsque ceux-ci sont de qualité. Mes favoris sont de marque Tubertini et Colmic.
Oui, vous pouvez utiliser des circle hooks avec les montages clippés.
La forme particulière de l'hameçon n'empêche pas l'accroche appât de fonctionner mais il est possible que certaines formes d'hameçons circulaires avec une pointe légèrement désaxée aient tendance à attraper le montage si vous n'avez pas pris soin de positionner la pointe vers l'extérieur en le fixant sur l'accroche appât.
A l'origine, l'empile est un bas de ligne court monté en potence que l'on place généralement en haut de montage de sorte que l'appât soit décollé du fond. On utilise les empiles en surfcasting mais aussi en pêche à soutenir (en bateau).
L'empile est opposée au traînard qui est destiné à reposer (traîner) sur le fond.
Dans les faits, beaucoup de mes montages utilisent des empiles longues qui traînent généreusement sur le fond (hors perles flottantes). Certains pêcheurs les considèrent donc aussi comme des trainards.
La longueur de mon bas de ligne dépend avant tout du montage que j'utilise. Comme je pêche beaucoup avec des montages à plusieurs empiles, la longueur de mes empiles est basée sur la distance qui sépare mes émerillons.
Mes empiles sont donc légèrement plus courtes que la distance qui sépare les émerillons pour éviter que les empiles ne s'emmêlent lorsque le montage tombe à l'eau ou que j'attrape un poisson.
Voici ce que cela donne le plus souvent avec des montages symétriques (montages où toutes les empiles sont de même longueur) :
2 empiles | 3 empiles | |
---|---|---|
Montage de 150cm : | empiles d'environ 130cm | empiles d'environ 60cm |
Montage de 200cm : | empiles d'environ 180cm | empiles d'environ 90cm |
Montage de 230cm : | - | empiles d'environ 110cm |
Et bien pour faire simple : je pêches avec 2 empiles pour ne pas avoir à faire de choix !
En règle générale, l'empile haute s'emmêle moins lorsqu'il y un courant changeant. Elle permet aussi une présentation un peu différente qui semble particulièrement convenir aux marbrés car c'est souvent sur les empiles hautes que je les attrape.
Dans le moulinet je recommande un fil à la fois bon marché et de bonne qualité comme le Colmic Former, le Cinnetic Skyline ou le Akami RS line par exemple. Je les utilise en couleur rouge/rose avec un arraché conique transparent ou bien en modèle transparent avec arraché de couleur (rouge, orange, rose).
Le diamètre du fil dépendra du lieu de pêche. Pour les plages que je fréquente, mes bobines sont garnies de fil 14/100 à 20/100.
En bas de ligne j'utilise du fluorocarbone hybride Tubertini Gorilla UC4 et du Gorilla Power (plus souple et plus lisse que le UC4). J'aime beaucoup le 100% PVDF SLR de chez Maver ainsi que le Suffix 21FC (bon et économique).
Mes bas de ligne sont montés en fil de diamètre 20/100 à 28/100 selon les appâts et les conditions de pêche (hors coups de mer).
Les perles flottantes servent à faire remonter un bas de ligne (empile) dans la colonne d'eau. On les utilise pour chercher les poissons dans les couches d'eau supérieures en présentant un appât décollé du fond.
Plus la perle est grosse et plus son pouvoir de flottaison est important. Elle pourra donc faire flotter un appât plus gros et plus haut. Les vers sont les appâts que l'on utilise le plus avec une perle flottante car ils sont légers. Un petit morceau de sardine peut aussi être présenté sur une perle pour attraper des chinchards ou des orphies.
Il y a des jours/soirs où les montages à perles flottantes sont les seuls qui fonctionnent. Certains poissons comme les chinchards, les bogues ou les oblades mordent rarement au fond et s'attrapent plus volontiers sur des perles flottantes. Les dorades aussi aiment s'attaquer aux perles flottantes.
C'est une question d'habitude et je trouve cela pratique pour rattacher le montage à l'agrafe de l'arraché. La rotation n'a pas beaucoup d'importance car j'utilise principalement des plombs montés sur émerillon eux aussi.
Depuis 2022, je préfère réaliser une boucle. C'est une solution plus économique et tout aussi efficace pour raccorder le montage.
Source : http://www.leaderpesca.com
Je les noue à l'arraché, ce qui me permet de changer rapidement de montage et de ranger ma ligne facilement.
Ce système est fiable et solide. Tous les pêcheurs de compétition utilisent ce type d'agrafe que l'on trouve de plus en plus facilement dans les commerces français. Attention, certaines sont de piètre qualité et ne tiennent pas en place. Si la gaine ne tient pas sur l'agrafe alors vous pouvez insérer un petit stop float pour la bloquer.
Voici une question qui revient très souvent et que beaucoup de pêcheurs se posent, même des pêcheurs expérimentés.
Si vous prenez souvent des poissons sans voir les touches alors il faut revoir votre installation et vos outils de détection. Suivez les conseils de mon article sur la détection des touches et faites des essais jusqu'à trouver ce qui marche pour vous. Dans tous les cas, la solution la plus fiable est de placer vos cannes sur des hautes piques et d'observer vos scions, même si cela s'avère un peu fastidieux à la longue.
Vous pouvez aussi essayer de retravailler vos montages en commençant par réduire la longueur de vos bas de ligne. Des bas de ligne longs génèrent moins de touches visibles que les plus courts. En revanche, si vous constatez beaucoup de touches sans suites, alors il faudra rallonger vos bas de ligne.
Quoi que vous fassiez, souvenez-vous que le surfcasting est une pêche active où il faut remonter les lignes régulièrement pour les inspecter et comprendre ce qu'il se passe avant de les relancer.
Les conseils que je donne sont le fruit de ma propre expérience, basée sur les secteurs que je pêche. Il est possible que vos conditions de pêche soient un peu différentes et que certaines de mes astuces ne soient pas applicables à la plage que vous pratiquez. Si tel est le cas, alors n'hésitez pas à laisser un commentaire au bas de l'article qui n'a pas fonctionné pour vous en me disant quel secteur vous pêchez.
Ne vous découragez surtout pas. Sachez que l'expérience s'acquiert aussi avec les échecs et personne ne fait exception à la règle. Un échec ne vous apprend pas ce qui aurait pu fonctionner mais vous apprend ce qui n'a pas marché. L'erreur serait d'insister en reproduisant les mêmes techniques et les mêmes approches en espérant que la chance soit avec vous. La prochaine fois et dans les mêmes conditions vous tenterez quelque chose de différent. A force de tentatives vous parviendrez à trouver la solution.
Pour gagner du temps, rapprochez-vous d'autres pêcheurs pour comprendre comment eux attrapent du poisson et apprendre à pêcher le secteur.
Non, je n'ai aucun secret. Tout ce que je sais est (ou sera) partagé sur ce blog à l'exception des endroits exacts sur lesquels je pêche car je ne souhaite pas que mes plages favorites soient envahies.
Toutes les plages de mon secteur (de la Grande-Motte à Marseillan) valent le coup mais je ne veux pas avoir à changer mes habitudes parce que certains lecteurs seraient tentés de pêcher le même emplacement en pensant que le coin est meilleur qu'un autre.
Les lancers déviés à gauche ou à droite sont courants lorsque vous vous essayez aux techniques de lancer à longue distance comme le plomb posé ou le sud africain.
Pour améliorer votre technique de lancer il faudra vous entraîner et demander à un pêcheur expérimenté de vous observer pour qu'il puisse vous aider à corriger votre geste. Quelques réglages de la longueur de la bannière peuvent aussi contribuer à l'amélioration du résultat.
Soyez un peu patient et persévérant. Les techniques de lancer modernes demandent un peu de pratique avant de parvenir à un geste convenable qui ne dévie pas et vous donnera la distance voulue.
En toute transparence, il est fréquent que je dévie moi aussi lorsque je change de modèle de canne. Pour compenser, je décale ma position de départ.
Je pêche les muges dorés en bordure et moyenne distance c'est à dire entre 30m et 70m.
Pour les dorades, marbrés, chinchards et autre espèces je pêche couramment entre 100m et 140m selon la canne, le montage et le plomb que je choisis.
Il m'arrive certains jours de pêcher plus loin mais cela reste rare car sur mon secteur favori il est rarement nécessaire de pêcher plus loin que 130m.
Il faut d'abord savoir que je ne suis pas un gros lanceur et que j'atteins rarement des distances remarquables.
En entrainement mes jets varient entre 170m et 210m selon le poids du plomb et le diamètre de la ligne. Toute ma progression et mes records sont affichés dans l'article sur l'entrainement au lancer.
Les lancers ont été réalisés avec un plomb seul (sans ligne de pêche) et sans vent. Le matériel et le fil utilisés sont précisés en commentaire.
Il m'a fallu environ 3 ans pour parvenir à une geste de lancer convenable et 2 ans de plus pour gagner en puissance.
Ma progression a véritablement démarré lorsque j'ai commencé à me filmer pour analyser les images et prendre conscience de mes défauts. C'est une astuce que je vous recommande, surtout si vous vous entrainez seul, sans l'aide d'un mentor.
Pour gagner en puissance et être en mesure de lancer facilement des plombs de toute taille, je me suis entrainé avec des cannes puissantes et des plombs de 175g. Ces séances m'ont permis d'acquérir de l'aisance avec des cannes plus faciles.
Je pêche principalement les plages de Carnon (34), La Grande Motte (34) et Sète (34).
Comme j'embarque beaucoup de matériel avec moi, j'essaye de me garer au plus près de la plage et vais donc souvent pêcher des plages bordées d'un parking.
De temps en temps, je vais également pêcher les plages entre Marseillan et Portiragnes. Ce sont de très bons secteurs mais la route me dissuade un peu d'y aller régulièrement. Je rentre souvent très fatigué de mes sorties et fais donc attention de limiter la durée du trajet de retour pour réduire les risques d'endormissement au volant.
Non je ne vends pas mes poissons. C'est d'abord une question d'éthique mais il faut aussi savoir que c'est interdit en France.
Je mange beaucoup de poisson (3 à 4 fois par semaine) et en offre aussi à mes proches qui sont ravis de pouvoir consommer du poisson frais eux aussi.
Pour être tout à fait honnête, mes sorties n'ont pas toujours été aussi bonnes.
J'ai démarré le surfcasting en plage en 2010 avec des résultats moyens qui n'ont cessé de se dégrader jusqu'en 2014 (je pêchais déjà en digue depuis 2006 avec de biens meilleurs résultats).
J'ai remis en question tout ce que j'avais appris de la pêche en mer en 2015, à commencer par un ensemble de croyances sur le comportement de la dorade, sur l'invisibilité du fil ou encore l'obligation d'utiliser un montage coulissant pour berner les poissons.
J'ai commencé à m'inspirer des montages et techniques de mes amis compétiteurs. Il ne m'a pas fallu très longtemps pour obtenir de bons résultats. L'amélioration de mes résultats m'a fait comprendre que la technique me faisait défaut car j'avais passé trop de temps à écouter des foutaises !
Depuis, je cherche régulièrement à améliorer mes techniques et mes montages pour gagner en efficacité.
Je prépare mes sorties à l'avance en regardant attentivement la météo marine pour éviter les conditions climatiques qui ne me conviennent pas. Je regarde les horaires des marées et la lune pour évaluer les heures d'activité des poissons et estimer le niveau potentiel d'activité.
Sans pouvoir vraiment confirmer que cela fonctionne, j'ai la sensation d'avoir augmenté mon taux de réussite. Peut-être est-ce uniquement parce que j'y crois et que je suis plus actif en action de pêche car plus motivé.
Avec quelques années de pratique régulière sur le même secteur j'ai acquis une certaine expérience et des repères qui me permettent de trouver rapidement les poissons. J'arrive maintenant à prévoir (à peu près) quelles espèces peuvent se trouver en activité en fonction des conditions climatiques, de la température de l'eau et de la période de l'année.
Ce n'est pas une science exacte, il n'y a donc pas forcément quelque chose de rationnel que je puisse expliquer et qui puisse servir de règle à tout le monde. C'est un feeling, une impression, une sorte de 6ème sens qui parfois se trompe complètement...
Pour finir, il faut savoir que je plonge régulièrement sur les plages que je pêche pour y ramasser des appâts et observer le fond. Cette étape de repérage m'aide à comprendre comment circulent les poissons, où se trouve la nourriture et donc où déposer mes lignes.
Depuis Septembre 2015 je tiens les comptes de mes sorties dans le but d'évaluer ma progression et d'établir des statistiques sur l'activité des poissons en fonction des espèces, du lieu et de la saison.
Les comptes rendus que je publie me servent d'aide mémoire (journal de bord). C'est pour cette raison qu'ils sont souvent détaillés heure par heure avec le compte exact des poissons de chaque espèce.
Pour réaliser une analyse statistiques j'ai eu besoin d'introduire un paramètre de succès. J'ai donc choisi une classification simplifiée de type "bon, moyen, mauvais". Cette classification est totalement personnelle et repose sur ma propre logique que voici :
Sortie Réussie - J'ai le sentiment d'avoir trouvé les poissons que j'étais venu chercher et l'activité ne m'a pas beaucoup laissé le temps de m'ennuyer. J'ai constaté un rythme moyen d'au moins 2 touches par heure et ai réussi à attraper un minimum de 10 poissons que j'estime dignes d'être conservés, même si je n'en ai pas gardé autant.
Sortie Moyenne - Le résultat final compte entre 5 et 9 poissons dignes d'être conservés même si le nombre total de prises peut être supérieur. Soit la pêche était un peu difficile avec une activité passagère ou une majorité de petits poissons, soit il y avait possibilité de mieux faire et je sais que j'ai raté quelque chose (ex: plusieurs poissons manqués ou perdus).
Sortie Difficile - Le résultat compte moins de 5 poissons dignes d'êtres conservés. La pêche était particulièrement difficile avec une activité réduite des poissons ou bien des conditions climatiques défavorables à la pêche.
J'ai très peu l'occasion de pêcher l'hiver par manque de temps et un peu par manque de motivation.
Je sais bien que l'hiver est "LA" saison des grosses pêche de loup, mais c'est pour moi une période de grosse activité professionnelle. Je manque de disponibilité.
Chaque année je prévois d'aller pêcher l'hiver et chaque année je manque de temps. Peut-être l'année prochaine :)
J'habite Montpellier. Pour me rencontrer il vous suffit de m'envoyer un message par le formulaire de contact du blog afin que nous planifions un sortie pêche ensemble.
Je pêche depuis l'âge de 8 ou 9 ans, soit plus de 30 ans de pratique de la pêche, toutes disciplines confondues.
J'ai commencé par les pêches en eau douce avant de me lancer dans la pêche en bord de mer à partir de 2006. Mes débuts en surfcasting datent de 2010.
Tout mon parcours est détaillé ici : https://www.surfcasting-mediterranee.com/auteur.html
Je n'ai jamais vraiment traqué les poissons records en particulier. Je suis plus à la recherche d’une activité intense en pêchant des poissons de taille moyenne en nombre plutôt qu’à la recherche de prises record.
Pour être totalement transparent, je ne suis pas du tout patient. J’ai besoin que mes cannes s'activent régulièrement pour m’amuser.
Je n’ai jamais fait de gros poisson en mer autrement qu’en bateau mais à l'époque je pratiquais le no-kill (principe qui me venait de la pêche en eau douce). Je n'ai donc aucune idée précise du poids de mon plus gros poisson (une dorade de 63cm).
Ma plus grosse prise en surfcasting est une dorade de 1.4kg (je ne compte pas les congres). Je pêche surtout la nuit sur des secteurs peu fréquentés par les gros poissons à ces heures-là. Mes plus belles dorades ont toujours été attrapées avant la nuit. Attraper une grosse prise restera donc sûrement un coup de chance dans ma pratique car je ne fais clairement pas d'effort pour cibler les gros spécimens.
Mon record en eau douce est une carpe de 10.5kg. Ce n'est pas énorme non plus. La plus grosse pêche de ma vie a été réalisée en pêche au coup et totalise 154 poissons en un peu plus de 8h de pêche pour un poids total dépassant légèrement 103kg (une journée totalement dingue !).
Cette question me surprend un peu et pourtant elle semble intriguer un bon nombre de lecteurs car elle revient souvent dans les questions que je reçois.
Je fais parti des gens qui gardent tout depuis plus de 20 ans... En bref, pour répondre à la question je possède plus d'une centaine de cannes toute technique confondues :
Je ne parlerai ici que du matériel de pêche en surfcasting sinon je crains d'ennuyer tout le monde...