26 Août 2020
28 prises | Une bonne soirée entre amis, de l'activité sur les lignes et un voleur qui profite du brouillard... voilà en quelques mots le résumé de cette soirée qui avait si bien commencé.
Quoi de mieux qu'une soirée entre amis au bord de l'eau pour passer un bon week-end d'été ? Ce soir j'ai donné rendez-vous à plusieurs copains pour une partie de pêche sur les plages de la Grande Motte. Emma, CyrilC, Fabio, Yacine et Olivier ont répondu présent à l'appel.
Le temps de trouver une place pour me garer, de m'installer et surtout d'attendre que le couple de baigneurs à côté de moi quitte la plage il est 21h10 quand je lance ma première ligne à l'eau.
21h15 : Les premières touches ne se font pas attendre ! Mes deux premières lignes montrent déjà de l'activité mais ce que je trouve au bout du fil n'est pas tout à fait à la hauteur de mes espérances : deux marbrés minuscules à 3min intervalle.
Peu importe, j'ai quand-même sorti les deux premiers poissons de la soirée histoire de montrer qui est le patron :)
21h35 : Je remonte une doublé de daurades de 27cm et 23cm prises au ver de sable. La touche s'est produite dans la seconde qui a suivi le lancer, juste au moment où j'ai posé ma canne sur son support.
Dans la foulée, je remonte un autre doublé de daurades sur la ligne au couteau. Ce sont de petites de 24cm et 22cm. Le temps de les remettre à l'eau, ma dernière canne en action de pêche marque aussi la touche : c'est une daurade de 26cm prise au ver de sable.
Je n'ai plus aucune canne à l'eau ! C'est reparti pour un tour d'eschage après une petite photo des deux plus grosses que j'ai relâchées car elles étaient en pleine forme.
22h05 : Je remonte une daurade de 22cm piquée au couteau. Pour la petite histoire, je dois préciser qu'il s'agit d'un hameçon n°2.
Si certains d'entre vous pensaient encore que les gros hameçons empêchent les petits poissons de mordre alors voici une joli preuve que ce n'est pas le cas car c'est mon troisième petit poisson de la soirée sur un hameçon n°2.
22h20 : J'ai une jolie touche au ver de sable et au ferrage le poisson me semble plus gros que les précédents. Malheureusement je casse au nœud d'arraché après seulement 30 tours de manivelle.
Cette fois encore j'ai fait preuve de paresse et refusé de changer mon fil qui avait déjà pêché un peu trop. "Juste une dernière sortie" me disais-je. Voilà ce qui arrive quand on joue avec le feu. C'est loin d'être la première fois cette année, je suis incorrigible...
22h40 : Un épais brouillard vient s’installer sur la plage. On n'y voit pas à plus de 5-6m. C'est la surprise. On se retrouve parfois nez à nez avec des gens qui marchent sur la plage et n'ont pas de lampe pour s'éclairer.
22h55 : J'ai une petite touche et je sens quelque chose de lourd au ferrage. J'ai bien dit "lourd" et non "gros". Je pense d'abord à un congre ou à une petite raie mais plus je mouline et plus je suis convaincu que j'ai rattrapé ma ligne cassée sur laquelle se trouve encore le poisson.
Bingo, c'est bien ça : je remonte une daurade de 23cm qui est venue emmêler mon montage cassé sur lequel j'ai une daurade de 24cm et un marbré de 32cm.
Après avoir démêlé tout ça et rendu leur liberté aux daurades, je relance mes lignes.
23h05 : Je remonte une daurade de 23cm prise au couteau, toujours sur un hameçon n°2.
23h15 : Un doublé de petites daurades de 22cm et 23cm est piqué sur des vers de sable. Les prises s’enchaînent mais ce n'est pas bien gros.
L'activité est telle que les lignes ne restent que quelques secondes à l'eau avant qu'un poisson ne vienne mordre à l'appât. J'ai même eu plusieurs touches canne en main alors que j'étais en train de tendre ma ligne après le lancer.
23h25 : La prise de tous ces petits poissons me désespère. Mes camarades sont logés à la même enseigne.
Je décide de lancer des couteaux entiers (avec leurs coquilles) dans l'espoir de limiter les prises de petits poissons.
23h45 : Je pique une daurade de 25.5cm au ver de sable. Le festival des petits poissons continue.
0h15 : Mes deux lignes au ver de sable marquent la touche. Ce sont des daurades de 23cm et 25cm.
0h45 : Doublé de marbré 22cm et daurade 25.5cm
1h05 : Daurade de 23cm au couteau entier. Coquille ou pas, la taille des poissons n'augmente pas.
J'attrape ensuite une autre daurade de 23cm sur un ver de sable.
1h40 : Daurade de 23cm au couteau.
2h : Doublé de daurades au couteau. Là encore, les poissons repartent à l'eau (23 et 24cm).
2h20 : Je remonte une petite daurade de 21cm sur un ver de sable puis une daurade de 25cm quelques minutes plus tard sur la même ligne.
2h55 : En remontant ma dernière ligne je prends un marbré de 24cm et une daurade de 22cm.
Fin de la session, je range mon matériel et trouve mon fourreau entrouvert. Je suis certain de l'avoir fermé pour empêcher l'humidité d'entrer. C'est là que je me rends compte que ma 4ème canne a disparu. Je vérifie immédiatement le reste de mon matériel, mais tout le reste est bien fermé et rien ne manque.
Pendant la nuit, un voleur a profité du brouillard pour s'emparer de ma Yuki Orata TRT...
Un peu plus tôt dans la soirée, j'ai entendu des bruits qui ressemblaient à ceux de mon fourreau (la fermeture éclair fait un bruit particulier). J'étais en train de remonter un poisson, je me suis retourné pour mettre un coup de lampe frontale mais n'ai rien vu avec la brume. J'avais alors pensé que ce bruit devait provenir de mes amis 10m plus loin. Le fait de pêcher à plusieurs aurait du être un élément de protection mais le voleur a réussi à profiter du brouillard ainsi que de l'agitation au bord de l'eau pour opérer.
Mes lignes ayant été très actives, je me suis souvent éloigné quelques secondes de mes affaires le temps de lancer ou ramener un poisson. Certes je n'étais pas à plus de 10m mais le brouillard offrait un écran au voleur et mon attention était porté sur la mer. Il aura suffit d'un tout petit peu d'observation au voleur pour remarquer que remonter un poisson me prenait en moyenne 2 à 3 minutes et m'obligeait à m'approcher de l'eau. De plus, avec une canne en main, je ne risquais pas de pouvoir lui courir après.
C'est bien triste, mais maintenant je serai plus vigilant et surtout beaucoup moins tolérant avec les gens qui s'approchent un peu trop près de mes affaires. Les curieux sont nombreux pendant l'été et beaucoup ne respectent pas l'espace du pêcheur en venant marcher au milieu de ses affaires. Dorénavant, je ferai partie de ces pêcheurs désagréables qui font décamper tous ceux qui s'approchent.
Le plus ironique dans l'histoire est que lorsque le voleur va chercher à savoir ce que vaut la canne, il va tomber... sur mon blog. Il va même constater que la canne qu'il a en main est exactement celle des photos (même défauts esthétiques).
Je garde malgré tout un très bon souvenir de cette soirée entre amis et c'est le principal.
28 poissons enregistrés.