27 Avril 2017
2 prises | Session de pêche en surfcasting entre deux averses. De jolis marbrés sont brièvement passés au dessus de nos lignes mais les crabes, trop nombreux, nous ont poussés à l'abandon.
Le vent du nord souffle depuis quelques jours et la pluie tombe depuis hier mais ce soir une accalmie se présente. Aucune hésitation possible, entre deux averses je prends le chemin de la plage pour tenter les marbrés avec les quelques vers de sable qu'il me reste.
Jean-Marie est installé depuis plus d'une heure lorsque j'arrive sur la plage. Il est environ 19h, le vent est faible mais la mer est plus agitée que prévue et le ciel est bien sombre.
A cet instant j'ai deux certitudes : la pêche va être dure car je ne suis pas bien préparé pour faire face à cette mer, et je sais qu'on va prendre une douche tôt ou tard car les nuage se rapprochent.
J'ai bien tenté de prendre une photo mais comme d'habitude le rendu n'est pas à la hauteur de l'état réel de la mer.
Avant d'installer le matériel, je me rencarde auprès de Jean-Marie sur l'état de la mer. Il y a du courant et les plombs traditionnels dérivent. Jean-Marie semble parvenir à pêcher avec des plombs portugais. Je décide de faire un essai de mon coté. Mon plomb de 110g tient à peu près et les montages ne s'emmêlent pas. Le problème vient plutôt des algues qui s'agglutinent sur le noeud de mon arraché et me décident à changer mes bobines de 18/100 pour de la tresse en 16/100. Par la même occasion, je range mes plombs bomba et sors des portugais 130g.
Gérard nous rejoint, suivi de Tristan quelques minutes plus tard. Si les conditions de pêches sont un peu difficiles, au moins la convivialité sera au rendez-vous.
Le changement de ligne fonctionne très bien, les montages dérivent peu et je n'ai plus aucun ennui avec les algues. Je ne pêche qu'à deux cannes ce soir : l'une au couteau et l'autre au ver de sable.
L'effet du courant sur la tresse fait danser les scions, et voir les touches relève un peu du défi mais je remarque un tremblement anormal du scion qui me laisse penser à une touche. Canne en main la touche se confirme, je ferre et sens vaguement que le poisson est au bout. Ramener un plomb portugais sur une ligne en tresse est un supplice : on ressent toutes les vibrations du plomb qui racle le fond. Ces vibrations sont si intenses que je suis incapable de savoir si le poisson est encore au bout. Finalement une petite dorade de 26cm arrive sur le sable. Elle repartira à l'eau après une séance de réanimation dans le seau.
Une averse vient perturber un peu plus la soirée dont l'activité n'était déjà pas extraordinaire. Jean-Marie n'a attrapé qu'une dorade de 10cm, Gérard n'a pas eu de touche, Tristan et moi relevons nos lignes sur lesquelles il ne reste plus aucun appât.
Vers 21h, Tristan relance la soirée en prenant un beau marbré de 32cm au ventre bien rond. Il l'a pris au ver américain au pied du banc de sable, dans les 50 premiers mètres. Je comprends immédiatement que les poissons sont en bordure alors je relance mes lignes à 40m. Le résultat ne se fait pas attendre très longtemps car quelques minutes plus tard je remonte à mon tour un beau marbré de presque 34cm, pris au couteau.
La soirée s'est quasiment achevée à cet instant. Le vent ayant cessé depuis 1h, la mer a commencé à redescendre et les crabes sont de sortie. Les hameçons sont nettoyés, les bas de ligne remontent endommagés.
Il est inutile d'insister plus longtemps, je range le matériel et rentre à la maison.
2 poissons enregistrés dont 1 conservé